
31.8.20
Errabundus

29.8.20
The book of Ivy, tome 2


Pour restituer le contexte après les événements du premier tome, Ivy se retrouve maintenant seule. Abandonnée par sa famille car elle n’a pas assassinée Bishop, l’homme qu’elle aime désormais, mais à qui elle a choisi de mentir pour le protéger. Derrière les barrières de Westfall, un nouveau monde s’ouvre à elle, et il lui faut survivre. Mais pour quoi faire désormais ? Pour protéger qui ? Car les dangers sont nombreux et plus proches que ce qu’elle ne pense... De plus; l'hiver approche, ce qui ne va pas faciliter ses conditions de vie.
Sincèrement, je me suis rapidement ennuyée pendant plus de la moitié du livre. Je ne suis pas contre ce renouveau dans le cadre du récit, qui a de bonnes idées et pouvait permettre de l'action à foison, ainsi que de la tension. Mais les péripéties et les rencontres d'Ivy hors de Westfall se succèdent trop vite sans s’attarder à créer une atmosphère apocalyptique ; cette dernière s’en sort à chaque fois, et surtout elle a de la chance. Beaucoup de chance, ce qui n’apporte pas toujours de la crédibilité à ce monde extérieur sauvage. Aussi, tout ce qui tourne autour du personnage de Mark Laird m’a dérangé, mis mal à l’aise [TW pédophilie/viol].
Si j'ai aimé le nouveau duo Caleb/Ash et leur histoire – car tout n’est pas mauvais dans cette partie, heureusement -, j'ai eu plus d'une fois envie de baffer Ivy, voir même Bishop. Leur relation amoureuse était insupportable à suivre tant elle tournait en rond, sous fond de mensonges, d'énervements injustifiés... Pour finalement se transformer en couple de YA classique et sans surprise. Quel dommage d’avoir gâché ce qui faisait leur charme dans le premier tome.
Pendant cette première partie donc (soit les deux tiers du roman), on ne revient à aucun moment sur ce qu'il se passe à Westfall. Après la tentative de meurtre ratée de Bishop, il y avait de quoi provoquer un certain chaos. Et la famille d'Ivy dans tout ceci ? Et cette histoire de révolution promise par le résumé, et surtout par le titre ? J'ai dû attendre la page 180 (sur 286) pour espérer relancer mon intérêt pour le titre, et mon enthousiasme est vite retombé. Le dénouement est bâclé faute de temps pour développer les enjeux politiques. Ivy ne m'a pas donné l'impression d'amener une révolte, ce qui est le comble avec ce titre ! Au contraire, elle a été spectatrice du début à la fin, ce qui m'a réellement déçue. Le sort de certains personnages est prévisible, tout comme l'épilogue et le choix final d'Ivy. Je suis juste contente du destin d'un des personnages secondaires rencontrés dans le premier tome, c'était bien joué là-dessus.
27.8.20
La Quête d'Ewilan : Ellana, tome 5

Le tome porte son titre à merveille : après l’envol (au tome 4), c’est la chute. Mais pas seulement celle d’Ellana : Nillem y a aussi le droit, et la situation finale est inévitable. Ce pan de récit est donc marqué par la mort et l’échec, les doutes, la solitude, la trahison. Après cette terrible mission avec Hurj, Ellana apprend que la situation géopolitique de Gwendalavir est catastrophique : la guerre n’est plus très loin, et les alliés sont peu nombreux. C’est dans ce climat de tension que la jeune femme recherche l’équilibre qu’elle a perdu, en sillonnant des villes du passé, des souvenirs, et surtout elle va rencontrer une personne qui va la bouleverser.
Ce n’est pas le tome le plus gai, je suis d’accord ! Mais je trouve cela intéressant de voir que même Ellana n’est pas toujours aussi forte, aussi impertinente, aussi confiante. Je reste admirative et fascinée par ce personnage qui suit sa propre Voie, malgré des choix difficiles. Je savais que la relation avec Nillem était inéluctable, tout comme celle avec Hurj. Je n’en reste pas moins triste à chaque fois que je lis ces passages, surtout que je sais également ce qu’il va se passer par la suite – et le moment que je redoute le plus n’est plus très loin désormais.
Je suis satisfaite de la tournure des événements à la fin du tome : replonger dans cette période de trouble où une mystérieuse prophétie prend le dessus sur la raison de Nillem, et où la menace des Mercenaires du Chaos se fait présente, cela donne de la profondeur autour des Marchombres et leur histoire. Sans oublier que le danger se trouve aussi parmi les Marchombres, et je n’ai pas été ravie de revoir un certain personnage ! Je regrette juste un détail : la quasi absence de Jilano, qui m’a vraiment manqué ici, surtout à un moment aussi crucial pour son élève.
25.8.20
La naissance d'Anubis ou le crime suprême

J'avais adoré la saga du même auteur autour de Ramsès II - que je vous recommande si vous appréciez cette période historique, c’est en cinq tomes -, alors j'essaye de lire d'autres livres sur l’Égypte antique écrit par Christian Jacq. Je ressors malgré tout légèrement déçue de cette nouvelle, malgré un postulat de départ fascinant.
Le résumé est simple : un crime abominable a eu lieu et mettra en péril le monde des vivants mais aussi celui des morts. Il revient à Ménès, le pharaon actuel, et à une voyante talentueuse nommée Serket de sauver l’Égypte du chaos, en trouvant un moyen d’amener Anubis en leur terre. La jeune femme sera guidée par un vieil homme et son âne, Vent du Nord, car la route sera semée d’embûches...
L’histoire avait tout pour me plaire dans le fond, et j’ai adoré certains éléments : l’âne omniscient m’a souvent fait sourire, la quête initiatique pour donner naissance à Anubis (un de mes dieux préférés dans la mythologie égyptienne) et la volonté de fer dont font preuve Serket et Ménès est inspirante. Ils pouvaient faire de bons protagonistes dans une histoire plus longue.
Cependant, ce qui m’a très vite refroidi, c’est la forme du récit. La nouvelle est finalement assez courte, et faire tenir une épopée à première vue dangereuse mais épique est compliquée : j’ai donc trouvé les protagonistes peu attachants, même entre eux, ce qui est dommage car le trio constitué de Serket, le Vieux et son âne était une idée saugrenue mais qui me plaisait. Les dialogues tournent vite en rond, la jeunesse et l’optimisme de Serket sont souvent remis en cause par le Vieux mais sans réel incidence sur ses actions – alors pourquoi fait-il une fixette dessus ?
23.8.20
The Promised Neverland, tome 8
20.8.20
Jardin Secret, tome 2

Comment ne pas succomber à la douce relation entre Ran et Akira, qui évolue doucement, paisiblement, malgré une prise de conscience légèrement amère de la jeune femme à la fin. J’apprécie les suivre dans leur quotidien, rire avec eux, et en apprendre toujours un peu plus sur le langage des fleurs (par ailleurs je suis en adoration pour les tournesols sur cette couverture ❤)
Le deuxième rendez-vous entre Ran et Akira était mignon tout plein, même si cela reste un classique dans les shojo – le festival d’été qui se termine par un feu d’artifice resplendissant. Cependant, je suis attendrie par leur maladresse. Autre classique qui reste bien mis en scène et sympathique à lire : l’épreuve sportive en duo, l’occasion pour Ran d’apprendre à s’amuser malgré la défaite.
Clairement, mon moment préféré de ce tome reste celui où l’on découvre la famille d’Akira, notamment sa mère et sa santé fragile. C’est l’occasion d’en savoir plus sur la raison de son aide en tant que fleuriste, ses absences au lycée, et de découvrir ce qui se cache derrière son sourire radieux. J’ai ressenti de l’amertume, de la nostalgie mais aussi de l’espoir à travers ces scènes. Ran m’a fait de la peine, mais je sais qu’elle va apprivoiser ses sentiments, et aider Akira à sa façon.
Je suis toujours amoureuse des dessins de la mangaka, ainsi que de son sens du détail – que ce soit dans les expressions des personnages, les fleurs, l’environnement. Un coup de crayon que je compte bien suivre dans ses futurs projets !
19.8.20
Le jeu d'Hiroki
17.8.20
Dans un rayon de soleil


13.8.20
The Promised Neverland, tome 7

10.8.20
Jardin Secret, tome 1
