19.9.21

Les noces de la renarde


 

❝ 1461, Japon. Hikari vit dans les forêts peuplées de croyances et de dieux du Japon du 15ème siècle et s’intéresse de près au village installé au pied de la montagne… à ses risques et périls.

2016, Tokyo. Mina, qui a le pouvoir de voir les yokaï, esprits et monstres du folklore japonais, va se laisser entraîner dans une chasse au démon, en plein cœur de Tokyo.

Deux univers qui se croisent et s'entremêlent, entre quête d'identité et désir d'émancipation. ❞


Depuis le temps que je voulais découvrir la plume de Floriane Soulas ! Entre son roman steampunk (Rouille) et celui-ci, centré sur la culture japonaise, mon cœur balançait. J’ai donc fait un choix en commençant par Les noces de la renarde, et je ressors plutôt conquise par cette lecture !

Le roman alterne deux points de vue différents, pour suivre deux histoires séparées par les époques. D’un côté il y a Hikari, une des déesses de la forêt qui s’intéresse à un village humain malgré des lois stricts à ce sujet. De l’autre il y a Mina, une jeune lycéenne dotée d’un don particulier qui lui gâche la vie, jusqu’au jour où une affaire sordide va la conduire à affronter ses peurs et ses origines.

Clairement la première partie du roman n’est pas ma préférée, à cause des longueurs. C’est normal avec ce type de narration puisque l’autrice devait installer deux ambiances, deux histoires, deux fils rouges, et doucement lier le tout… Ce n’est pas simple comme exercice, et c’est pourquoi j’ai insisté pour connaître le fin mot du roman. J’ai bien fait car à un moment clé tout bascule et je n’ai plus lâché le livre jusqu’à sa conclusion, malgré des éléments prévisibles – j’ai quand même été surprise par un des personnages principaux, mais je n’en dirais évidemment pas plus.

Je me suis plus attachée à Mina qu’à Hikari, surtout en terme d’histoire personnelle et d’objectifs. A partir du moment où la romance s’installe chez la déesse je me suis détachée de son sort. J’ai encore moins aimé son clan et leur abus de pouvoir. Mina reste la plus intéressante à mes yeux : le secret autour de son père, ses pouvoirs, son entrée dans l’univers underground de Tokyo, son enquête... Ce n’est pas très équilibré comme ressenti, surtout que les deux femmes ont de l’importance dans l’intrigue, mais le résultat final reste assez bon.

J’ai ressenti toute la passion de l’autrice pour le Japon, sa culture, ses traditions, son ambiance. C’était fidèle à la réalité, très imagé, et les nombreuses notes de bas de page pour expliquer les termes japonais ne sont pas désagréables à la lecture – surtout que je connaissais quasiment tout donc ce sera utile pour d’autres. Je trouve l'immersion totale et réussie.

La fin reste un poil trop expéditive lors de son dénouement, cependant j’aime bien cette dernière scène. Je comprends qu’on n’aime pas les fins ouvertes, perso ça ne m’a jamais dérangé, et laisser les choses ainsi pour Mina et son amie est une bonne conclusion après cette aventure. 

Le dernier mot
Je suis assez ravie de ma lecture, malgré quelques longueurs dans la première partie du roman. Mais après m'être habituée aux deux points de vue, à savoir ceux de Mina et Hikari, impossible de lâcher le livre jusqu'à la conclusion. J'ai aimé le folklore japonais et la passion derrière chaque détail. L'intrigue est bien construite, addictive. Un one-shot amplement suffisant à lui-même !



12.9.21

The Tea Dragon Society


❝ Greta, apprentie forgeronne, découvre une petite créature perdue sur la place du marché. En ramenant le dragon-thé chez lui, elle va rencontrer les deux propriétaires du salon de thé : Hesekiel et Erik. Ces derniers vont alors l’initier à l’art délicat du soin des dragons-thé. Tandis qu’elle se lie d’amitié avec eux et avec la timide Minette, Greta va découvrir l’étendue de cet art et comment les dragons-thé enrichissent leurs vies. ❞


Le Cercle du Dragon-Thé, c'est une bande-dessinée qui a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux, francophones ou anglophones, et je suis contente d’avoir profité du PAC pour me le procurer (en VO car c’était le moins cher o/). J’ai passé un excellent moment de douceur et de tranquillité aux côtés des petits dragons-thés !

L’histoire s’intéresse à une jeune fille, Greta, qui est apprentie forgeronne. Un jour, en revenant des courses, elle va sauver un petit dragon menacé par des chiens affamés. En ramenant la créature à son propriétaire, un dénommé Hesekiel, elle va découvrir un nouvel univers rempli de magie, de bienveillance et d’amour.

Le livre est divisé en quatre chapitres, chacun représentant une saison et donc un épisode particulier dans la vie de Greta et de ses nouveaux amis. C’est assez décousu comme rythme, surtout qu’il n’est pas ici question d’action ou d’aventures épiques ; il s’agit juste de savourer le quotidien, ses surprises et ses bons moments avec les bonnes personnes. Une lecture idéale pour se changer les idées le temps d’une demi-heure – car c’est assez court.

J’ai adoré en savoir plus sur les dragons-thés (qui sont trop mignons), le cercle des Dragons-thés et leurs membres – Hesekiel, Erik et Minette, apprendre les secrets de chacun à travers leurs histoires personnelles. C’est l’occasion pour l’autrice d’intégrer des personnages principaux handicapés, noir.e.s ou représentant la communauté LGBTQ+, ce qui est un bon point, surtout auprès d’un public jeunesse.

Les dessins sont mignons, colorés, tout en rondeur, j’aime énormément son style. Mention spéciale aux dragons qui sont originaux : pas de cracheurs de feu ou de créatures sanguinaires – non, leurs feuilles produisent un thé d’une saveur unique selon l’espèce et le lien qu’ils tissent avec leur maître.sse !

Le dernier mot
Une histoire charmante, tout comme les dessins ; et surtout beaucoup d'optimisme, de douceur, d'espoir. Un bon point pour la représentation LGBTQ+ ainsi que le handicap, avec des personnages principaux attachants et uniques. J'aime cet univers magique rempli d'hybrides et de dragons dont la spécificité... est la création de thé ! Je veux absolument lire la suite !


5.9.21

Chroniques Lunaires, tome 1


❝ À New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l'atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. À seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu'elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie - son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu'éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n'a aucune chance de s'épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !
Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l'humanité est peut-être entre ses mains. ❞


Je suis contente de relire une de mes sagas préférées, surtout que je commençais à ne plus trop me souvenir des intrigues, des personnages principaux et de leurs histoires personnelles. J'avais patiemment attendue de les avoir tous en format poche pour les ajouter à ma bibliothèque, et c'est quatre ans plus tard que je replonge aux côtés de Cinder. Est-ce que la magie opère toujours ? Et bien c'est un grand oui !

Ce premier tome des Chroniques Lunaires se penche sur Cinder, une cyborg mécanicienne qui n'est d'autre que la Cendrillon des contes que nous connaissons. Une belle-famille à vomir (sauf sa sœur Peony), un quotidien de labeur, traitée comme une esclave et une minable, Cinder va pourtant écrire un tournant dans sa vie et celle de la Communauté orientale. La venue de la reine lunaire Levana alors que la pandémie de létumose fait rage complique encore plus les choses, sans parler du service top-secret que lui confie le prince Kai, dont le destin va également être bouleversé.

Je suis toujours attachée à Cinder et Kai, même si ce dernier est encore bien lisse à mon goût - j'aime son sarcasme mais son évolution reste linéaire. Cinder est donc clairement la vedette de ce tome, de par son histoire, les révélations qui l'entoure, son caractère et sa force mentale. Impossible d'être de marbre face au comportement de sa belle-mère et d'une de ses belles-sœurs, tout comme il m'est impossible de ne pas être touchée par ses relations avec Iko et Peony. Elle reste sans hésitation l'un de mes personnages préférés de cette saga.

L'univers est dense, intelligent ; l'auteure maîtrise avec brio son récit. Les guerres entre les Hommes et les Lunaires, la létumose et la course au vaccin (qui fait triste écho à notre réalité), la vie à la Communauté, le mépris envers les cyborgs, l'histoire des Lunaires et leurs étranges pouvoirs... On en apprend à chaque chapitre, sans jamais que le rendu soit indigeste ou trop technique. 

Je me suis de nouveau immergée sur cette Terre futuriste avec facilité, surtout que la traduction est fluide et les chapitres assez courts. Les pages défilent à grande vitesse, et les bases sont maintenant posées : il me tarde de replonger dans le prochain tome pour découvrir la suite des aventures de Cinder et d'une nouvelle protagoniste, Scarlet.

Le dernier mot
J'avais adoré cette saga il y a quelques années, et relire ce premier tome me confirme que c'est toujours le cas ! Cinder et Kai sont attachants et bouleversants, l'univers est riche - c'est juste un peu particulier de le relire en ce moment vu le contexte... Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, l'écriture est addictive, j'ai donc hâte de plonger dans la suite !

15.8.21

Kerri & Mégane : Les Mange-Forêts



❝ Kerri est convaincu que son père et sa mère ne sont pas morts, même si on lui dit le contraire ! Il embarque clandestinement avec son amie Mégane pour Amazonia, la planète où ses parents ont disparu.

Là vivent d'étranges chenilles dévorant la forêt : les Mange-Forêts. Dans leur sillage, des petits humanoïdes poilus, les Maroufles... Kerri sent bientôt le danger : le capitaine Evrett dit-il la vérité ? ❞


Ce titre est assez méconnu, que ce soit en tant que saga jeunesse que saga SF, mais il faut savoir que parmi les premiers romans que j’ai lu dans ma vie de lectrice celui-ci en fait partie ! Je l’avais lu en primaire, et jusqu’à ce jour j’en garde encore de bons souvenirs. En tant qu’adulte le roman tient à peine une heure et ne propose pas une histoire révolutionnaire, cependant pour un enfant faisant ses premiers pas dans le genre il fait encore du bon travail !

L’intrigue porte autour d’un jeune garçon du nom de Kerri, qui a perdu ses parents lorsque ses derniers étaient en exploration autour de la planète Amazonia. Cependant, grâce à son don particulier de sensitif, il sent que ses parents sont encore en vie ; et autant son amie Mégane le croit, autant le capitaine Stefano Evrett semble très dérangé par son obstination. Les deux enfants vont donc devoir prendre les choses en main et faire la lumière sur ce mystère.

L’histoire n’est pas des plus originales, et surtout son dénouement est riche en facilité. Les dangers, bien que nombreux, seront vite écartés en deux pages, mais pour un jeune public – novice en SF – ce sera largement suffisant. Ainsi, on découvre ce qu’est le braconnage, l’esclavage, les mauvais côtés de la conquête de l’espace, la déforestation, l’impact de l’Homme sur son environnement… Les thèmes sont importants, convenus pour le genre, mais c’est traité intelligemment.

Impossible de ne pas s’attacher à Kerri et Mégane, de jeunes enfants courageux, curieux, altruistes. Je me souviens avoir adorée leur amitié quand j’étais petite ! Les autres personnages rencontrés sont sympathiques, les plus mémorables restent Doc et son robot Einstein, ainsi que Pock, un Maroufle (espèce de lémurien humanoïde) trop mignon sauvé in-extremis d’une vie d’esclavage. Par contre, au sujet de l’antagoniste principal, je ne suis vraiment pas convaincu par son rôle : c’est le méchant qui est juste là parce qu’il faut un méchant, il n’a aucune nuance ni même une histoire personnelle, il n’est d’ailleurs pas très présent dans ce tome.

Le point fort qui continue de me ravir après tant d’années c’est l’univers. Je reste fascinée par les Mange-Forêts, de grosses chenilles se servant de l’écosystème d’Amazonia pour vivre, et également protéger son peuple, à savoir les Maroufles. Toute une vie s’est créée autour, rythmant les rencontres, les fêtes, la naissance de nouvelles familles ; c’est fascinant. Et entre le pouvoir grandissant de Kerri et le fait que les voyages dans l’espace sont courants, j’aimerais réellement me procurer la suite pour découvrir d’autres planètes !

Le dernier mot
Un roman assez court à lire, mais qui m'a replongé dans beaucoup de bons souvenirs ! Je l'avais étudié en primaire, c'était ma première approche de la SF et je trouve que c'est effectivement une bonne étape pour débuter le genre à cet âge. Le vocabulaire n'est pas complexe, il y a des petites péripéties et des personnages avec chacun leur particularité, de chouettes messages sur l'écologie.


8.8.21

Il était un manga #4 : Aria


Bonjour tout le monde !

Le dernier "Il était un manga" a été posté il n'y a pas si longtemps que cela sur mon blog, mais il y a quelques jours j'ai fini un autre manga qui mérite aussi sa place dans ce rendez-vous. Il s'agit d'Aria (et plus exactement de sa réédition dans un format deluxe, intitulé The Masterpiece), disponible en sept tomes aux éditions Ki-oon. 

Il est temps de partir à Néo-Venise, sur la planète Mars, et de suivre le nouveau quotidien d'Akari.


Akari, une jeune Terrienne remplie de joie et de curiosité, décidé de partir de chez elle pour rejoindre Mars, terraformée depuis plus de 150 ans. Plus exactement, c'est Néo-Venise qui séduit Akari : en effet, elle désire plus que tout devenir Ondine, afin de guider la population sur ses eaux et mettre en valeur le patrimoine avec talent et bonne humeur. En rejoignant la société Aria, elle est placée sous la tutelle d'Alicia afin de démarrer son apprentissage. Sur son chemin, elle croisera d'autres jeunes filles désirant également être Ondines, et se liera d'amitié avec elles.

De par son résumé, il faut savoir une chose essentielle : ici, pas d'action, de révélations transcendantes, de combats contre les forces du Bien et du Mal ou de quêtes initiatiques. Du début à la fin, le récit ne se concentre que sur le quotidien des protagonistes, à savoir Akari, Alice et Aika - parfois d'autres personnages secondaires -. C'est important de le savoir, car évidemment le manga ne pourra pas plaire à tout le monde sous risque de s'ennuyer fermement au bout du deuxième tome. On aime le contemplatif, ou on déteste.

Pourtant, c'est ce qui fait son charme à mes yeux, et le rend vraiment unique. La mangaka a un talent fou pour réussir à nous immerger dans une Venise imaginaire (mais proche de la nôtre), avec son propre calendrier, ses coutumes, ses métiers, sa météo... Sans parler des détails monstrueux autour de l'architecture et des points de vue de la ville : c'est enchanteur, immersif ; je me suis évadée à chaque tome. Alors que le rythme soit lent, que le cycle des saisons se répète tous les deux tomes, perso ça ne m'a posé aucun problème.


Mais là où j'ai été le plus touchée, c'est à propos des personnages, de leur évolution et de leur parcours de vie. Le trio principal, Akari-Aika-Alice, est un véritable bonheur à suivre. Chacune est attachante à sa façon, avec ses défauts mais aussi ses qualités, et leur amitié va les faire gagner en maturité, tout en approchant de leur rêve ultime : devenir Ondine, à l'instar de leurs professeures. Ainsi, des sujets importants sont évoqués (et maîtrisés avec brio) : le doute, l'échec, la peur du futur, la mélancolie, la jalousie, l'entraide. Je ne cache pas que le dernier tome est émouvant à lire quand j'ai constaté la progression de ces filles, une vraie source d'inspiration et d'optimisme. Les quitter est douloureux, et je suis déjà impatiente de dégager du temps libre pour relire le manga !

Les autres personnages sont bien développés, avec leur importance pour l'histoire et l'expérience du trio. En premier lieu vient les trois meilleures Ondines, Alicia, Atena et Akira, qui prennent chacune des filles sous leurs ailes, et dont leur amitié et leur travail est également une source d'inspiration. Elles sont douées pour la pédagogie (même si là aussi elles sont différentes à leur façon), la motivation ; des valeurs sûres au moindre problème. Les habitants de Néo-Venise sont intéressants à découvrir au tournant d'un chapitre, contribuant à faire vivre la culture de l'ancienne Venise tout en ajoutant leur patte. Il y a d'ailleurs un fort accent placé sur la transmission de savoir à la génération future, apportant de belles valeurs au récit. Evidemment, je ne pourrais pas oublier les trois garçons que l'on voit de temps en temps, et qui apporte de l'humour et un peu de romance - bien que rien ne soit officialisé dans le manga, ce n'est pas le sujet principal. Mais ça donne des scènes toutes mimi !


Pour finir, impossible de ne pas évoquer les dessins de la mangaka. J'ai parlé brièvement de son talent pour les décors et sa minutie pour les détails architecturaux, mais il y a également du travail sur les expressions des personnages, et leur langage corporel. Toutes les émotions défilent, rendant les personnages vivants et attachants. La grâce des Ondines est mise en valeur, et beaucoup de passages transpirent la nostalgie et la mélancolie, avec poésie et douceur. 

En conclusion, vous l'aurez compris au travers de ma longue chronique : ce manga est un coup de cœur qui rejoindra mes mangas doudous. J'ai tout aimé : les personnages, le dessin, les émotions, les valeurs partagées, le bien-être qui s'en dégage, la tranquillité des chapitres. 
Si vous cherchez un titre pour vous déconnecter du monde (ou de grosses lectures), celui-ci est idéal.

29.7.21

Nevernight, tome 1 : N'oublie jamais


TW (à surligner si vous souhaitez) : violence / torture / sexe / langage grossier / sang (blessures décrites avec détail)

❝ Dans un pays où trois soleils ne se couchent presque jamais, une tueuse débutante rejoint une école d'assassins, cherchant à se venger des forces qui ont détruit sa famille.

Fille d'un traître dont la rébellion a échoué, Mia Corvere parvient de justesse à échapper à l'anéantissement des siens. Livrée à elle-même et sans amis, elle erre dans une ville construite sur les ossements d'un dieu mort, recherchée par le Sénat et les anciens camarades de son père.
Elle possède un don pour parler avec les ténèbres et celui-ci va la mener tout droit vers un tueur à la retraite et un futur qu'elle n'a jamais imaginé.

À 16 ans, elle va devenir l'une des apprentis du groupe d'assassins le plus dangereux de toute la République : L'Église rouge. La trahison et des épreuves l'attendent dans les murs de cet établissement où l'échec est puni par la mort. Mais si elle survit à cette initiation, elle fera partie des élus de Notre-Dame du Saint-Meurtre, et elle se rapprochera un peu plus de la seule chose qu'elle désire : la vengeance. ❞


Vu le bruit autour de cette saga je ne pouvais pas passer à côté, surtout qu'on m'a vendu du très bon dessus, dans sa globalité. Je remercie d'ailleurs Marine de me l'avoir choisi pour le challenge Livra'deux pour Pal'Addict. Maaaaais malheureusement, je suis bien moins enthousiaste que tout le monde sur ce premier tome, malgré quelques bons points.

Tout d'abord, la chose pour laquelle j'ai complètement craqué concerne l’univers de l’auteur : c’est dense, très complet sans tout nous dévoiler dès le début - avec en bonus des notes en bas de pages autour du lore de certains personnages, des expressions, des coutumes, des anecdotes cocasses... Tout est maîtrisé, du fonctionnement d’un tour (soit un jour chez nous) à la politique appliquée en cours, de la vie à Sepulcra à celle de l'Eglise Rouge. J'ai savouré chaque détail, m'immergeant un peu plus dans l'histoire à chaque chapitre.

L’ambiance est également incroyable. C’est de la dark fantasy, alors rien de très fun se passe pour la protagoniste, Mia, comme pour les personnages secondaires. Du meurtre, de la manipulation, une école d’assassin avec des élèves talentueux dans divers domaines (poison, combat, vol), sans oublier le background de quelques personnages assez terribles et sanglants. Il y a quelques pointes d’humour noir, pour « apaiser » l’horreur, mais autant savoir à quoi s’attendre avant de démarrer l’aventure. Tout le monde n'appréciera pas le genre, perso ça ne me dérange pas !

Certaines révélations et retournements de situation sont sympathiques, bien amenés et crédibles, donnant suffisamment envie de lire la suite pour avoir un minimum de réponses autour du pouvoir de Mia, et surtout revoir d’autres figures que j’ai apprécié, comme Mercurio ou encore Tric. En tout cas, l’auteur est loin d’avoir tout dévoilé sur son univers et les personnages qui y figure.

Là où le bât blesse, c'est à propos des deux prochains points, et pas les moindres ! Dans un premier temps, le rythme de l’histoire, ainsi que la plume de Jay Kristoff, m'a perdue à plusieurs reprises. C’était assez lourd à lire, surtout quand on enchaîne 200 pages d’affilées pour avancer un minimum dans l’intrigue. Des tournures de phrases sont trop alambiquées, le vocabulaire est également particulier, surtout dans les dialogues (mélange de langage soutenu et grossier, assez déroutant au début). 

De plus, il y a des notes de bas de pages qui sont pas très utiles et font décrocher l’attention. De ce fait, j’ai eu beaucoup de mal à adhérer à la première partie du roman… J’ai quand même bien aimé l’intrigue autour de l’Église Rouge, bien que là aussi des passages restent trop longs à mon goût. Les querelles d'adolescents, les amourettes et les complots dans les complots, je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied dans toutes ces intrigues. Par contre, la fin est riche en action et en tension, relevant le niveau du reste !

Pour finir, la quasi-totalité des personnages me laisse indifférente. Je n’ai pas réussi à m’attacher à Mia, malgré son histoire, ses douleurs, sa condition et son but, bien que Gentilhomme soit parfois amusant. Ses alliés et ennemis ne m’ont pas non plus passionnée. Jessamine est l’archétype de la fille insupportable se sentant supérieur aux autres, Ash évolue dans une direction qui ne m'a guère convaincu, les professeurs/habitants de l’Église sont tous hallucinés et antipathiques, les autres élèves du groupe de Mia ne sont pas importants pour le reste du récit. 

Comme cité plus haut, il n’y a que Mercurio et Tric qui ont su relever mon intérêt ; mais on voit assez peu le premier, et je n’aime pas la direction prise par la romance chez le second. Pour une saga proposant un nombre élevé de personnages féminins fortes, indépendantes, impitoyables, c'est un comble que je sois passée à côté de toutes celles-ci !

Le dernier mot
Je suis assez partagée à la fin de ce premier tome. Si l'univers dense et l'aspect dark fantasy sont des bons points à mes yeux, je suis moins satisfaite de la plume assez lourde de l'auteur ainsi que des personnages - dont je n'éprouve aucun attachement, hormis deux/trois exceptions. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, même si le final remonte le tout. Et encore tant de mystères autour de Mia et Gentilhomme... à voir si je lis la suite, mais pour le moment je marque une pause dans la saga.

20.7.21

Vampyria, tome 2 : La Cour des Miracles


TW (à surligner si vous souhaitez) : sang (blessures, tortures) / mort (maladie) / enfermement (lieux clos et étroits)

! ATTENTION AUX SPOILERS DANS LE RESUME !


❝ Aux yeux de Versailles, Diane de Gastefriche est l'écuyère favorite de Louis XIV l'Immuable, le vampyre suprême qui depuis trois cents ans impose son joug sanglant à la France et à l'Europe. En réalité, elle se nomme Jeanne Froidelac : elle appartient à la Fronde, organisation secrète œuvrant au démantèlement de l'empire du Roy des Ténèbres.

Dans le ventre de Paris apparaît une mystérieuse vampyre renégate, régnant sur une cour souterraine peuplée de goules et d'abominations. Louis charge ses meilleurs écuyers de capturer cette rivale insaisissable et de s'approprier son armée : celle-ci le rendrait plus puissant que jamais. Jeanne parviendra-t-elle à éliminer la Dame des Miracles avant que les autres écuyers la livrent au Roy des Ténèbres ? ❞


J’étais assez impatiente de remettre mon nez dans cette saga, qui malgré des défauts et une protagoniste insupportable m’avait séduite avec son univers, son ambiance, ses idées autour des vampires et du Roi-Soleil. Ce second tome ne m’a pas déçue, je l’ai même trouvé légèrement au-dessus du premier, mais les défauts sont toujours là…

Ça y est : Diane fait désormais partie des Écuyers du Roy Louis XIV, dit l’Immuable. Son objectif reste le même, c’est-à-dire permettre à la Fronde de libérer les humains du joug des vampyres et de son roi tyrannique. Sa première mission ne tarde pas à commencer : retrouver la Dame des Miracles, qui a osé défier le Roy des Ténèbres, et l’amener vivante à la Cour. Elle devra faire équipe avec d’autres écuyers, à savoir Hélénaïs et Suraj, tout en gardant sa mission et son identité secrètes.

Je continue d’apprécier l’imagination de l’auteur pour cette uchronie. On en découvre beaucoup plus sur le fonctionnement de la Cour et le quotidien des Écuyers et du Roy, ainsi que sur la ville de Paris et son rôle dans le règne de l’Immuable. L’Histoire est revisitée, avec intelligence et cohérence, je me suis sentie immergée dès les premières pages. Rien que le premier chapitre sur le la cérémonie du Coucher du Roy (clin d’œil à celle du lever du véritable Roi-Soleil) est attractive.

J’ai également été ravie de revoir des personnages que j’ai apprécié dans le premier tome : Poppy, Naoko, Alexandre (qui avec le recul me fait plus rire qu’autre chose désormais), Rafaël… Mais malheureusement, ils sont assez discrets dans ce tome, à l’exception de Naoko qui a sa petite importance. J’espère donc les revoir bientôt – surtout Poppy et Rafaël – car ils ont du potentiel. 

D’un autre côté, approfondir Hélénaïs et Suraj n’est pas une mauvaise idée en soi, même si la première reste aussi attachante que Diane à mes yeux. Pourtant, j’ai été surprise par plusieurs révélations autour de ce trio, et si je ne suis pas pleinement satisfaite par le dénouement d’une intrigue, les autres questions et mystères soulevés m’intrigue. Surtout autour du pouvoir que Diane va détenir grâce à la Gorgée du Roy, à l'instar de ses compagnons d'armes.

Qui dit nouveau tome dit… nouveaux personnages ! Et alors là, comment définir le coup de cœur que j’ai ressenti pour Lord Sterling Raindust, un vampyre anglais qui croisera souvent Diane dans le récit. Bon, il souffre d’écriture caricaturale parce que c’est un punk désabusé assez ambigu dans ses objectifs, mais la moindre de ses apparitions suffisait à relever mon intérêt. Et en bonus il récite du Shakespeare. Parfait. Je n'ai qu'une envie : le revoir dans le prochain tome !

Si je devais donc revenir sur les défauts du roman ce serait assez bref, car ce sont quasiment les mêmes que ceux du premier. A commencer par Diane qui continue toujours de m’agacer dans ses décisions et son comportement envers ses camarades – Poppy et Naoko sont de chouettes filles pour la supporter comme amie et tout lui pardonner -. Je trouve aussi que l’intrigue principale a été résolue de façon « décevante ». Je me serais attendue à bien d’autres tournants, plus dramatiques ou plus épiques, mais pas à ça. Enfin, les facilités scénaristiques restent nombreuses, surtout autour de Diane. Peut être que le vent tournera dans le prochain tome ? En tout cas, je suis impatiente de lire la suite car je reste suffisamment enthousiaste par cette lecture pour surpasser ses petits inconvénients !

Le dernier mot
Une suite un tantinet plus addictive et réussie que le premier tome, mais toujours avec ses défauts du début (largement mis de côté grâce à l'ambiance et l'univers que j'adore). Jeanne m'insupporte une fois de plus, mais d'autres personnages (dont des nouveaux, comme Sterling, mon petit préféré) relèvent le niveau avec leurs intrigues. Je n'ai pas vu les 500 pages défiler. Curieuse de lire la suite !

Chroniques des tomes précédents


13.7.21

Doc Seven raconte 77 créatures étonnantes de légende



❝ Histoires répétées autour d'un feu, légendes du folklore transmises de génération en génération, ces créatures témoignent de l'imagination mais aussi de croyances vivaces à travers le monde. Souvent porteuses de messages ou révélatrices des mises en garde locales, ces bêtes racontées par Doc Seven sont toutes passionnantes. ❞


Je remercie tout d’abord les éditions First ainsi que Babelio pour leur confiance et l’envoi de ce livre. Je suis fascinée par les légendes et les mythes, et ce petit album correspond totalement à mes attentes. J’ai donc bien aimé ma lecture !

Passionnée par le Japon que je suis, je ne peux pas passer à côté des yokai, ces esprits extrêmement nombreux à la fois insolite, effrayant et drôle. Et si de là a découlé une curiosité à l’encontre du folklore d’autres pays, je suis loin de m’y connaître. Pour preuve : la majeure partie des créatures introduites ici sont des découvertes totales ! Ce qui est le premier bon point de cet album : ma curiosité a était largement satisfaite.

Autre chose qui m’a de suite plu : la variété des créatures présentées. Tous les continents sont mis en valeur, évitant ainsi de parler de figures qu’on connaît déjà tous et que l’on voit partout. Ce bestiaire est également séparé en plusieurs catégories : les inoffensifs, les insolites, les abominables, les aquatiques… Il y en a pour tous les goûts ! Dites alors bonjour au Kushtaka, un homme-loutre, à la Came-Cruse, une unique jambe avec un œil dans le genou, ou encore le Mahaha, qui tue ses victimes en les faisant rire. Oui.

Les courts textes présentant ces soixante-dix-sept "charmantes" créatures sont agréables à lire, très imagés, avec une pointe d’humour qui a fonctionné chez moi. Mais le petit plus reste les illustrations qui sont réussies. Kriss a réussi à mettre en valeur les caractéristiques atypiques de quelques créatures en accentuant les expressions, forçant les traits glauques, et pour les plus insolites des bestioles c’est toute une expérience de les voir en dessin…


Le dernier mot
Un livre intéressant, et super bien illustré en prime ! Un vrai petit tour du monde sur les folklores les plus étranges, les plus insolites, les plus effrayants, avec une pointe d'humour dans les descriptions de Doc Seven. A part quelques figures classiques ainsi que les créatures japonaises j'avoue avoir été contente d'en apprendre bien plus sur le sujet. Une très bonne lecture !

7.7.21

L’Atelier des Sorciers, tome 8


! ATTENTION AUX SPOILERS DANS LE RESUME !


❝ Après avoir réussi leur examen à l’Académie, Coco et les autres apprenties sorcières sont de retour à l’Atelier. C’est alors qu’arrive Tarta, qui propose à Coco et à ses amies de l’aider à tenir un stand lors du grand festival annuel des sorciers, la Fête de la Nuit d’argent. Excitées comme des puces à l’idée de prendre part à ces festivités, les petites sorcières entament les préparatifs. Alors que Coco accompagne Tarta voir son grand-père à l’hôpital, elle recroise le chemin de Kustas, le petit garçon qui s’était blessé lors de l’incident près de la rivière…❞


Un tome de ce manga, c’est à chaque fois une bouchée de sucrerie toute douce qui fait du bien. Replonger dans cet univers, retrouver Coco, Kieffrey et les autres sorciers est un vrai bonheur, malgré un univers où la magie peut autant rendre heureux que faire le mal. 

Comme d’habitude, j’ai lu ce tome dans le cadre d’une lecture commune avec Marine (sa chronique se trouve ici), et bien que je le trouve légèrement en-dessous des autres il apporte des éléments intéressants et importants pour la suite de l’histoire principale.

La fête de la nuit d’argent arrive, et pour Tarta les enjeux sont importants car son stand sera très bien placé. Il demande de l’aide à Coco et les autres apprenties sorcières, et ces dernières acceptent avec grand plaisir. Lors des préparatifs, ils vont retomber sur Kustas, un jeune garçon que Coco a sauvé il y a quelques temps, mais gravement blessé à la jambe. En parallèle, Tarta est bien déterminé à arpenter un chemin risqué de par son handicap invisible. La magie n’est ni bonne ni mauvaise, mais quand les doutes et les craintes s’en mêlent, il est difficile de faire les bons choix…

Ce qui fait que j’ai légèrement moins apprécié ce tome concerne le fil rouge du manga. En effet, l’intrigue principale n’avance pas d’un iota, ce qui est un peu frustrant après des mois d’attente. Pas de confrérie du Capuchon, pas de nouvelles épreuves pour les apprenties, pas de révélations majeures. MAIS. Le développement autour de Coco et Tarta mérite largement le détour. J’ai adoré suivre leur relation, leur questionnement, leur motivation mais aussi leur crainte. Les voir dans des états pareils malgré leur jeune âge me brise un peu le cœur, et me fait sérieusement peur pour la suite.

Dans ces chapitres le focus est placé autour de la magie, ses limites et ses bienfaits, le handicap et le validisme, avec des messages forts. C’est drôle, c’est touchant, le ton est juste et soulève de vrais problèmes. Il m’est impossible de rester insensible à Coco, Tarta et Kustas, dont la colère ou l’incompréhension sont légitimes.

La fin fait voler en éclat le fragile équilibre que le trio a trouvé, ce qui risque d’amener quelque chose d’intéressant dans l’intrigue du prochain tome. J’espère quand même avoir l’occasion d’assister à cette fameuse fête et de revoir un peu plus Kieffrey et les autres, assez absents ici.

Comme j’ai acheté l’édition spéciale je me retrouve en possession du mini artbook d’une trentaine de pages, dont toutes les illustrations sont somptueuses (mais ça, c’est la mangaka tout craché). J’ai même découvert quelques dessins que je ne connaissais pas, et dont la colorisation est splendide. Une petite pépite pour celles et ceux qui sont vraiment fan de l’univers !

Le dernier mot
Un tome que j'ai trouvé légèrement en-dessous des autres, surtout que l'intrigue principale n'a pas avancé d'un iota. Mais le duo Coco/Tarta mis en avant ici est incroyable, autant pour ses messages que pour sa fraîcheur. Les dessins restent somptueux et détaillés. Les réflexions autour de la magie sont d'une grande intelligence, surtout avec des protagonistes jeunes. Hâte de lire la suite !

Chroniques des tomes précédents

5.7.21

[NOW PLAYING] E3 2021 : le debrief !


Bonjour tout le monde !

Aujourd'hui je ne vais pas parler livres mais plutôt de jeux vidéo, car il y a quelques semaines à présent s'est déroulé l'E3 - LE grand événement à ne pas manquer pour découvrir les nouvelles annonces et les trailers croustillants. Autant dire que j'ai bien des choses à me mettre sous la dent pour les mois à venir, sachant qu'une fois de plus Nintendo m'a achevé avec sa conférence

Sans plus tarder, je reviens sur les annonces qui m'ont marqué - les liens des trailers sont dans les titres de jeux - ; et si vous aimez également les jeux vidéo n'hésitez pas à me dire en commentaire ce qui vous tente le plus depuis la fin de l'E3. C'est parti !


Elden Ring ★ Grosse attente autour de ce jeu à l’atmosphère incroyable et 100% dark fantasy, surtout que George R.R. Martin est derrière l’histoire (le monsieur à l'origine de Game of Thrones, mais je ne vous apprends rien en théorie) ; la direction artistique est complètement folle en tout cas, j'en ai pris plein les yeux avec le trailer !


Kena : Bridge of Spirits ★ Un jeu d’aventure d’une grande beauté, et dont l’animation des cinématiques est une franche réussite ; je suis très curieuse d’en découvrir plus sur la quête épique de Kena et sur ces créatures toutes mimi. 


Sherlock Holmes : Chapter One ★ J’ai plutôt bien aimé les autres jeux de la licence Sherlock réalisés par ce studio, alors je ne dis certainement pas non à celui-ci, qui semble revenir aux origines de Sherlock Holmes !


Mario + Lapins Crétins : Sparks of Hope ★ Je n’ai jamais joué au premier opus, surtout que le gameplay n’est pas ce qui m’attire le plus – c'est assez tactique - , mais, MAIS, dans celui-ci il y a les Lumas ainsi qu’Harmonie (Super Mario Galaxy ). La qualité d'animation est complètement dingue ; donc franchement je suis très tentée d’y jouer !


Sea of Thieves : A Pirate’s Life ★ Alors, je ne joue pas du tout au jeu d'origine mais j’adore regarder des YouTubeurs y jouer – genre la bande à JdG, c’est des barres de rire à chaque fois - ; je compte donc bien chercher un let’s play sur ce DLC qui est une collaboration avec Disney. Oui oui, c’est donc bien le retour de Jack Sparrow et du terrible Davy Jones, et ça a l’air méga sympa.


A Plague Tale : Requiem ★ Le premier jeu est assez sous-côté, malheureusement, car il mérite vraiment le détour - même si ce n'est pas joyeux-joyeux dans l'histoire - ; du coup belle petite surprise avec cette suite annoncée, et très intriguée de revoir cette famille qui a déjà vécu un cauchemar…


The Great Ace Attorney Chronicles ★ Je suis une grande fan de cette licence axée enquête/phase au tribunal, et avoir enfin les aventures de l’ancêtre de Phoenix Wright en Europe c’est une énorme bonne nouvelle – même si le jeu était annoncé chez nous depuis un petit moment déjà. Par contre pas de traduction française, mais ayant fait les six aventures de Phoenix Wright en anglais ça ne me dérange pas !   


Life is Strange ★ Je ne présente plus ce jeu qui a cartonné depuis sa sortie, et qui sera enfin disponible sur Switch ; une bonne aubaine pour moi puisque ce sera l’occasion… de le découvrir pour la toute première fois !  


The Legend of Zelda : Breath of the Wild 2  ★ AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH CA A L’AIR TROP BIEN ❤❤ (même si Nintendo a fait exprès de faire un trailer assez cryptique et peu gourmand en révélations, mais je suis déjà comblée)