25.8.20

La naissance d'Anubis ou le crime suprême


La naissance d'Anubis ou le crime suprême - Christian JACQ
Editions J - 97 pages
2014

Ma note finale : 14/20

☆☆☆

« En Egypte Ancienne, à l'aube de la première dynastie, le premier pharaon, Ménès, s'apprête à célébrer son triomphe, synonyme de paix et de justice.
Mais le crime suprême a été commis, déclenchant le pire des désastres : la fermeture de la porte de l'autre monde, donc la victoire de la mort.
Malgré les périls encourus, une jeune voyante sera-t-elle capable de faire naître un dieu inconnu, Anubis, le seul apte à libérer les beaux chemins de l'éternité ? »

☆☆☆

J'avais adoré la saga du même auteur autour de Ramsès II - que je vous recommande si vous appréciez cette période historique, c’est en cinq tomes -, alors j'essaye de lire d'autres livres sur l’Égypte antique écrit par Christian Jacq. Je ressors malgré tout légèrement déçue de cette nouvelle, malgré un postulat de départ fascinant.

Le résumé est simple : un crime abominable a eu lieu et mettra en péril le monde des vivants mais aussi celui des morts. Il revient à Ménès, le pharaon actuel, et à une voyante talentueuse nommée Serket de sauver l’Égypte du chaos, en trouvant un moyen d’amener Anubis en leur terre. La jeune femme sera guidée par un vieil homme et son âne, Vent du Nord, car la route sera semée d’embûches...

L’histoire avait tout pour me plaire dans le fond, et j’ai adoré certains éléments : l’âne omniscient m’a souvent fait sourire, la quête initiatique pour donner naissance à Anubis (un de mes dieux préférés dans la mythologie égyptienne) et la volonté de fer dont font preuve Serket et Ménès est inspirante. Ils pouvaient faire de bons protagonistes dans une histoire plus longue.

Cependant, ce qui m’a très vite refroidi, c’est la forme du récit. La nouvelle est finalement assez courte, et faire tenir une épopée à première vue dangereuse mais épique est compliquée : j’ai donc trouvé les protagonistes peu attachants, même entre eux, ce qui est dommage car le trio constitué de Serket, le Vieux et son âne était une idée saugrenue mais qui me plaisait. Les dialogues tournent vite en rond, la jeunesse et l’optimisme de Serket sont souvent remis en cause par le Vieux mais sans réel incidence sur ses actions – alors pourquoi fait-il une fixette dessus ? 

On ne sait pas non plus grand-chose sur le passé de ses personnages, et la passion naissante entre Menès et Serket arrive comme un cheveu sur la soupe ; la romance n'est pas très marquante au final. De plus, la quête pour faire naître Anubis ne tient que sur quelques pages à peine. Je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant pour sa venue ! Je ne parlerais pas non plus de la fausse menace que représente Crocodile et sa troupe, peu pertinente dans l’histoire.


En conclusion, j’ai passé un bon moment de lecture mais elle ne restera pas mémorable à mes yeux. Il y avait pourtant d’excellentes idées pour en faire une histoire plus impactante, plus riche en action et en péripéties, avec des personnages agréables et déterminés. Ce qui n’est pas passé chez moi, c'est le format de l'histoire, impactant pas mal d’éléments au passage à cause de la rapidité des événements. C’est pour cela que je compte plutôt me plonger dans d’autres romans de l’auteur, ce qui me conviendra plus ! 
Cette nouvelle reste cependant un bon moyen de faire connaissance avec l'auteur et sa plume.

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