27.6.20

Il était un manga #1 : Chocola et Vanilla


En ce moment, je suis dans une période de relecture de mangas chouchous, notamment ceux de mon enfance/adolescence. 
Et aujourd’hui, dans ce nouveau rendez-vous sur mon blog, je vous parle girly, je vous parle magie, je vous parle compétition entre amies : voici mon avis sur Chocola & Vanilla, disponible aux éditions Kurokawa !


Pour le pitch de base, c’est plutôt simple : deux jeunes sorcières du Monde Magique sont en compétition afin de devenir la prochaine reine. Pour déterminer qui sera la gagnante, elles seront envoyées dans une école sur Terre afin de collecter le plus de cordis possible. Un seul moyen d’en obtenir : attraper les cœurs des humains, dont l’énergie est insatiable. Selon leurs sentiments (amitié, amour, respect…) les cœurs ont une couleur différente. L'idéal serait un cœur rouge ou violet, symbole d'un amour pur et fort ; au contraire, un jaune « pipi » n’est pas extraordinaire en terme d’énergie et de valeur. Tous les moyens – magiques – sont donc permis pour les amies Chocola et Vanilla, le tout sous la tutelle de Lovin, un sorcier de grande renommé. Mais non loin de là, une menace plane sur elles et le Royaume Magique. Cette menace porte un nom : les Ogres, dont le jeune représentant est dans la même école que les prétendantes !


Je préfère prévenir dès le début : c’est une série courte composée de huit tomes, et c’est avant tout orienté pour un public jeune, puisque les deux sorcières sont âgées de dix ans. En relisant ce manga j’ai changé d’avis sur certains points, j’ai mieux compris d’autres personnages, mais je reste surtout sur ma faim sur pas mal d’éléments. Si aujourd’hui ce manga vous intéresse gardez en tête que c’est une lecture feel-good remplie de magie, qui se lit de façon fluide et qui est aussi agréable qu’un petit bonbon. Et honnêtement il réussit son coup.

L’histoire est remplie de rebondissements, surtout autour du trio principal, à savoir Chocola, Vanilla et Pierre. Il y a du danger, de l’incompréhension, de la jalousie, de l’amitié, des secrets, de l’amour ; ce sont des personnages qui sont bien construits et surtout qui ont une évolution marquante. Chocola va devoir apprendre à mûrir et faire attention à son entourage proche, Vanilla va s’éloigner petit à petit de la lumière à cause de son manque de confiance en soi, et Pierre, présenté dans un premier temps comme un ennemi des deux sorcières, traîne pas mal de fardeaux derrière lui. J’ai vraiment adoré les découvrir, voir leurs liens se (dé)construire, changer du tout au tout, et suivre leurs péripéties jusqu’à la bataille finale. La mangaka parle de pas mal de sujets importants à travers eux, parfois grave, surtout pour des personnages de leur âge. Est ainsi évoqué la responsabilité de ses actes, la recherche de sa personnalité, les paroles/actes pouvant blesser fortement quelqu’un, l’égoïsme, le devoir envers son peuple, la guerre, etc.


Autour de ce petit monde gravite des personnages tout aussi marquants de par leur caractère ou leur rôle. Lovin reste mon petit chouchou, il est assez drôle et classe malgré son côté « séducteur de tout ce qui bouge ». Cependant il est redoutable en tant que sorcier ; je regrette qu’on ne voit pas assez souvent cette facette de lui !
Il y a aussi les protecteurs de Chocola et Vanilla, deux garçons du nom de Houx et Saule, dont j’aime énormément leur relation avec Chocola. C’est mignon, rassurant, jamais étouffant ou lourdingue. Ils sont même assez amusants par moment.
Chaque sorcière et sorcier a le droit d’avoir un serviteur magique à ses côtés, et les deux prétendantes sont exceptionnellement autorisées à en obtenir un malgré leur jeune âge. Ainsi, Duke la grenouille et Bianca la souris rejoignent la troupe et apportent une touche de sagesse – ou pas o/ - et d’humour dans l’intrigue. Je pense d’ailleurs, sans l’ombre d’un doute, que les révélations à leur sujet font parties de mes passages préférés du manga.

On a l’occasion de croiser d’autres êtres magiques, tout aussi particulier que Lovin. Mais une des sorcières qui m'a le plus marqué dans cette histoire reste la mère de Vanilla, l’actuelle reine du Monde Magique : Candy. J’avoue ne plus autant l’apprécier qu’avant, certainement parce que je comprends bien mieux Vanilla et ce qu’elle ressent. Candy est trop reine, pas assez maman, et elle est en grande partie responsable du caractère dénué de confiance de sa fille. En cela, je suis très fière de cette dernière pour son évolution et les épreuves qu’elle a traversé pour s’affranchir. Quand est-il de la mère de Chocola ? Le mystère plane autour de ce personnage disparue depuis des années sans laisser de trace. Je ne dévoilerais rien de plus à son sujet ni sur le reste de la famille de Chocola, car je gâcherai une bonne partie de l’intrigue principale.


Je suis fan de l’ambiance qui se dégage du titre. Alors oui, il y a des facilités dans le scénario ; oui, c’est très gnangnan/guimauve en matière de sentiments ; oui, l’action va par moment trop vite et je regrette que certains éléments pourtant importants pour comprendre des personnages soient passés sous silence, dans un flou total. Mais j’adore l’univers magique que Moyoco Anno a créé : le Monde Magique, le peuple des Ogres et leur histoire, les formules à réciter, les objets plus ou moins utiles à acheter dans un catalogue, les améliorations des baguettes magiques, tout ce qui tourne autour des cordis… C’est original et fascinant à découvrir. D’où ma déception de n’avoir que huit tomes : j’aurais voulu en lire plus, il y avait de la matière !

Je suis également en adoration pour les dessins de la mangaka. Je pense que les couvertures sont un bon exemple de son travail : elles sont magnifiques, que ce soit dans la composition ou dans les couleurs. Sa façon de dessiner les personnages peut être déroutante dans les premiers tomes, mais l’amélioration de son trait se voit et je trouve qu’il dessert bien l’histoire. Les personnages sont expressifs, les moments tragiques bénéficient de jolies mises en scène, et les scènes d’actions et de magie sont efficaces et dynamiques. Les deux protagonistes sont toutes mignonnes à suivre au quotidien, surtout qu’elles ont une garde-robe incroyable.


En conclusion, c’est un manga que je ne peux que recommander si vous aimez les magical girl, si vous cherchez une saga courte ou si vous êtes intrigués par des mangas moins récents. 
Je suis personnellement contente de cette relecture, qui confirme mon opinion positive dessus ; j’ai redécouvert des détails et je suis ravie de voir autrement les personnages du haut de mes 25 ans. J’espère que Chocola et sa bande continueront de m’accompagner dans les années à venir rien que pour la nostalgie !

24.6.20

Hunger Games : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur


Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur – Suzanne COLLINS
Éditions Pocket (Jeunesse) – 604 pages – 19€90
2020

Ma note finale : 16/20

☆☆☆

« C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort. »

☆☆☆

𝓛a neige se pose toujours au sommet.


Hunger Games est l’une des rares dystopies qui continue de me plaire encore aujourd’hui, tant par les personnages introduits par l’autrice – ainsi que leur évolution – que par les sujets traités et sa politique. Je ne pouvais qu’être impatiente de me pencher sur ce préquel qui met en avant l’antagoniste principal de la trilogie, à savoir le président Snow, lors d’un tournant majeur dans sa vie. Panem n’en a pas encore fini d’être à feu et à sang, et dans l'ensemble c'était une bonne lecture.

On va donc suivre Coriolanus Snow, jeune homme brillant, à travers son parcours de mentor des Hunger Games : c’est en effet la nouveauté principale de la dixième édition et sa promo doit renouveler ces « jeux » servant de punition aux districts rebelles afin qu’un plus grand nombre s’y intéresse. Pas de chance, la famille Snow est au bord de la misère, et la jeune fille qu’il doit mener à la victoire vient du district le plus pauvre, le Douze. Lucy et son mentor vont devoir se faire confiance pour s’en sortir chacun, mais leur relation va être plus intime que cela, et ils changeront définitivement aux cours des prochains événements.

C’est un préquel globalement fascinant, toujours fluide à lire et à appréhender, surtout dans les idéologies que chaque personnage défend – qu’elle soit bonne ou non -. Sont donc évoqués la guerre, ses ravages, le traitement des perdants et des rebelles, la politique, la survie et ce que les hommes sont prêts à faire/devenir pour gagner et sauver sa peau. C’est toujours aussi cruel à suivre, avec des moments forts en terme d’émotions mais aussi en terme de réflexion. En tout cas je n’ai pas été insensible à cette lecture ! Aussi, les références à la trilogie sont nombreuses et bien placées, j'aime le petit plus que cela apporte à l’univers.

Le roman est composé de trois parties, trois pans importants de l’évolution de Snow ; elles ont toutes leur importance mais la dernière m’a souvent ennuyée par ses longueurs et ses répétitions. Si j’ai adoré suivre les premiers pas entre Coriolanus et Lucy, découvrir son quotidien à l’école, ainsi que les jeux et la tension jusqu’au moment de la victoire, l’après Hunger Games m’a un peu refroidi. Je ne suis pas particulièrement fan de la romance Lucy/Coryo, j'ai été dérangé par certains aspects de cette relation, surtout chez le jeune homme. La dernière partie est pourtant gourmande sur cette relation, alors je n'ai pas été gâté. Ce qui est dommage car Sejanus avait apporté un plus avec son intrigue, sans parler de cette terrible fin qui m’a tenu en haleine sur plusieurs pages – mais qui retombe à plat faute d’explications supplémentaires -. Je n’ai rien contre les fins ouvertes, mais là c’est une occasion manquée de faire une fin en apothéose, et c’est ce qui m’a le plus déçu avec le préquel.

En tout cas j'ai adoré détester Coriolanus, bien qu'il n'était pas fondamentalement mauvais au début ; seulement il a été endoctriné par un mauvais entourage, malgré la présence chaleureuse et la bonté de sa cousine Tigris. Cette dernière fait partie de mes personnages préférées de ce roman, avec la flamboyante et mystérieuse Lucy, issue d’une troupe de musicien qui ne fait ni partie des districts ni du Capitole. Sejanus m’a également touché, mais il m’a la plupart du temps énervée par son impulsivité et son manque de raisonnement. La Dr. Gaul a, sans l’ombre d’un doute, décrochée le prix de la personnage la plus terrifiante/timbrée du livre, et je comprends mieux comment le président Snow est devenu irrécupérable au fil du temps.


En conclusion j’ai passé un très bon moment de lecture, bien que ce roman comporte des défauts et des petites déceptions qui le classe, selon moi, légèrement en-deçà de la trilogie principale. Pourtant, il reste intéressant à lire, ne serait-ce que pour approfondir le personnage de Snow, ainsi que les débuts des Hunger Games, lorsque le Capitole n’était pas encore totalement remis des attaques des rebelles. Je le recommande donc pour ceux qui, comme moi, aime déjà la saga de base et souhaite prolonger l’expérience !

18.6.20

ACOTAR, tome 2


Un palais d’épines et de roses, tome 2 : Un palais de colère et de brume – Sarah J. MAAS
Éditions France Loisirs – 715 pages – 21€90
2018

Ma note finale : 19/20

☆☆☆

! ATTENTIONS AUX SPOILS DANS LE RÉSUMÉ ET MA CHRONIQUE !


« Après avoir survécu aux défis d’Amarantha, Feyre est devenue une Fae et a hérité de pouvoirs qui échappent à son contrôle.
Mais son cœur est resté celui d’une humaine, et elle ne peut effacer ce qu’elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps…

Elle ne peut non plus oublier qu’elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais.
D’abord réticente, Feyre découvrira pourtant qu’il est loin d’être le Fae cruel et manipulateur qu’elle croyait connaître. Avec lui, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs. Et douter de ce qu’elle ressent pour Tamlin…

Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile. Car les desseins du roi d’Hybern pourraient bien ébranler tout le royaume des immortels. »

☆☆☆

⌜ - 𝓐 tous ceux qui rêvent en contemplant les étoiles, Rhys, déclarai-je.
(..)
- Aux étoiles qui entendent les vœux et aux rêves exaucés, répondit-il. ⌟


J’avais déjà chroniqué le premier tome ici, si jamais vous ne l’avez pas encore lu. En résumé j’étais satisfaite de certains points mais la saga avait encore besoin de corriger certains défauts pour que je l’apprécie plus. Avec ce second tome je comprends mieux pourquoi tout le monde s’efforcer de me dire qu’il était largement meilleur que le précédent : le coup de cœur est présent.

L’histoire se complexifie et s’approfondit grâce à la venue de Feyre dans la Cour de la Nuit, plus précisément dans la magnifique cité secrète de Velaris. Le pacte qui lie la protagoniste avec Rhysand est toujours d’actualité, et ce dernier a décidé de l’embarquer lors de son mariage avec Tamlin, empêchant l’échange de vœux. Si la jeune femme n’est pas enthousiaste par sa nouvelle situation, elle va pourtant comprendre que sa vie à la Cour du Printemps n’avait rien d’un conte de fée. Elle n’est plus étouffée par Tamlin et sa jalousie, plus privée de liberté à cause d’un homme égoïste, et ses cauchemars s’atténuent. C’est donc dans ce cadre de vie offert par le mystérieux Rhysand, Grand Seigneur de la Nuit, que Feyre va se reconstruire, comprendre ses nouveaux pouvoirs, se faire de précieux amis, faire le point sur ses sentiments, et sauver Prythian de la menace imminente du roi d’Hybern.

On s’éloigne complètement de la réécriture du conte de La Belle et la Bête et des contraintes imposées par cette référence, et quand je vois le résultat final je ne peux qu’approuver les choix de l’autrice. Elle a repris les ingrédients que j’appréciais déjà dans son premier tome – l’ambiance sombre et mature, des personnages aux forts caractères, un univers fascinant mais encore bien flou -, et elle m’a transporté dans un nouveau Prythian qui m’a surprise, enchantée, terrifiée. Voir de multiples cours différentes, rencontrer plus de monde, connaître les menaces qui pèsent sur les deux mondes, découvrir la puissance et les traditions des Faes (que ce soit en général ou uniquement ceux de la Cour de la Nuit) ; j’ai été heureuse de toutes ces informations et de les découvrir sous les yeux de Feyre, cela donne énormément de consistance à la saga. Par ailleurs j’ai rapidement apprécié la nouvelle personne qu’elle était devenue, je l’ai trouvé plus raccord avec elle-même et épanouie. Je pourrais bien chipoter sur quelques longueurs, mais honnêtement les 700 pages se sont vite envolées, et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.

Évidemment, rien de tout ceci n’aurait été possible si le deuxième personnage principal restait Tamlin – dont j’avais décrit mon dégoût dans ma précédente chronique -. Ici, il reste fidèle à son rôle, et même pire, ce qui le classe directement dans les personnages de fiction dont je ne peux plus blairer la présence. Son attitude envers Feyre est à vomir, et ses décisions pour la « sauver » et protéger son peuple sont impardonnables à mes yeux. Je regrette cependant la quasi absence de Lucien : il apparaît de temps en temps mais il a peu d’interaction et c’est dommage, car il mérite mieux que ça. Mais au vu de la révélation finale qui le concerne je me doute qu’il ne restera plus en arrière. Il me tarde de découvrir son histoire.

Vous l’avez donc bien compris, le personnage central dans ce second tome est Rhysand, un personnage étrange rencontré dans le premier opus, et dont les véritables intentions sont encore obscures. Il fait peur par la dangerosité de son pouvoir, personne ne connaît son royaume, et surtout il était du côté d’Amarantha, l’antagoniste qui a asservi la quasi-totalité de Prythian. Il ne part pas gagnant avec Feyre, mais pourtant au fur et à mesure des chapitres je m’y suis énormément attachée. Et j’ai surtout compris ses agissements. Je suis heureuse de voir Feyre se reconstruire avec lui, malgré ses taquineries, son humour décadent, sa réputation. A côté de Tamlin, il brille par sa loyauté envers son royaume, son sens du sacrifice, ses rêves de liberté et d’égalité. Jamais il n’enferme la protagoniste, jamais il ne dira un mot plus haut que l’autre, et il lui laissera toujours le choix à chaque situation. Je trouve d’ailleurs le message super important, et ça fait du bien de traiter sérieusement le sujet du consentement. 
Aussi, il m’a plus d’une fois touchée, tout comme il m’a plus d’une fois fait mourir de rire. Ses liens avec ses amis – sa famille – sont également touchants à découvrir. J’ai ma petite préférence pour Mor – ce n’est pas pour rien qu’elle est la cousine de Rhysand -, bien que Cassian, Azriel et Amren sont chacun attachant et fascinant à leur façon.

Je suis également surprise – dans le bon sens – à propos des deux sœurs de Feyre, Nesta et Elain. Elles vont avoir un rôle très précis dans ce tome, et j’ai adoré leur dévouement pour protéger le monde des humains et aider leur petite sœur. Un autre personnage important fait son entrée dans ce jeu de pouvoir et de complot : Ianthe, une Grande Prêtresse loin d’être ce qu'elle paraît, et que j’ai détesté dès la première apparition. J’ai vite flairé le coup car son évolution était prévisible, mais je ne dirais rien de plus à ce sujet, à vous de le découvrir si vous vous lancez dans la saga.

La fin est magistrale, tant par les révélations que par la nouvelle situation qu’elle instaure pour chacun des personnages principaux. Au programme : beaucoup de bouleversements, de mensonges, de jeux d’influence, et une guerre imminente. Sans compter un amour intemporel et indéfectible qui m’a marqué profondément et qui mérite une meilleure fin. J’ai vraiment hâte de me procurer le troisième tome de cette saga et d’en découvrir le dénouement !


En conclusion j’ai bien fait de pousser jusqu’au second tome pour savoir si la saga pouvait me convaincre : ce tome est largement au-dessus que le premier en tout point. Un univers approfondi, des personnages attachants et mieux construits, une ambiance magique à la fois sublime et terrifiante, un rythme plus maîtrisé. Je n’ai pas pu lâcher le livre avant d’en connaître les dernières mots, et je n’avais plus été aussi happée par une histoire depuis Le Faiseur de rêves. Je comprends les éloges à son sujet, et il me reste maintenant plus qu’à me plonger dans le dernier tome dès que je l’aurais sous la main !