« Beautés divines !
Entre Eniale et Dewiela, la guerre est déclarée ! Rivales dans la chasse aux âmes ou aux nouvelles recrues, les deux amies semblent irréconciliables. Trouveront-elles un terrain d’entente ?! »
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On continue dans la même lignée que le premier tome (que j’ai chroniqué ici) : de l’humour déjanté et léger, une démone et une ange teigneuses mais attachantes, des dessins sublimes, des histoires courtes sans aucun fil rouge. La recette fonctionne toujours avec moi !
Un voyage au Japon pour collecter des âmes – quitte à venir courroucer les dieux japonais -. Un prêtre qui sombre dans le côté obscur pour une histoire d’amour. Une vielle dame française dont les derniers jours sont comptés. Une boucle d’oreille perdue dans l’océan. Voilà le pitch principal du tome, et de tout de manière je n’en demande pas plus pour ce manga. J’ai passé un excellent moment, j’ai bien ri mais j’ai aussi été émue par le chapitre sur Dewiela et la personne âgée, je ne m’attendais pas à cette conclusion. J’ai par ailleurs bien aimé voir cette facette de la démone, ce qui me conforte dans le fait qu’elle est ma préférée du duo.
Bon, le chapitre sur la boucle d’oreille perdue n’est pas mon préféré, ça rend les deux protagonistes trop superficielles – à l’instar du chapitre sur le sauna dans le tome 1 -, mais c’est vite rattrapé avec les conséquences de leur recherche et les proportions que ça prend à la fin. Par contre je n’accroche pas au délire zombie à un moment, mais c’est déjà quelque chose que je n’aime pas à la base.
La relation entre Eniale et Dewiela va être souvent mise à rude épreuve : que ce soit à cause de leur boulot, de leur nature opposée, de leur caractère ou d’une tête en l’air ailée, les chamailleries et les règlements de compte sont assez présents. Mais c’est ce qui fait que j’aime ce duo qui fonctionne très bien.
Je suis contente d’avoir rencontré de nouveaux personnages, avec leur personnalité, leur défaut, leur histoire : Mark Burrought, un prêtre, reste mon petit préféré de ce tome, surtout que son récit est développé sur deux chapitres. La jeune miko du début m’a bien fait rire, elle en a vu de toutes les couleurs. Littéralement. Raziel était également intéressant, même s’il n’excelle pas le charisme et la prestance d’Azraël, que j’ai revu pour mon plus grand plaisir. Je regrette juste la quasi absence de Donovan, qui n’apparaît que sur deux pages au total. J’espère le revoir pour la suite (et fin !).
Que dire des dessins ? C’est Kamome Shirahama, tout simplement. C’est beau. C’est détaillé. C’est sexy quand il s’agit des deux protagonistes, sans pour autant être vulgaire. Les expressions du visage sont réussies. C’est vivant pendant les scènes d’actions, contemplatif dans les moments calmes. J’ai peut être même passé plus de temps à m’attarder sur les détails de ses planches que sur le texte !
En conclusion je suis triste que le tome 3 signe déjà la fin de ce titre… Pour le format adopté c’est pourtant mieux de ne pas prolonger l’histoire sur dix tomes, mais j’étais ravie de découvrir le quotidien d’Eniale et Dewiela, d’en savoir plus sur le Paradis et l’Enfer version Kamome Shirahama, surtout que j’ai encore une fois bien rigolé ici. Je me demande comment tout ceci va se conclure !
Cette série me tente beaucoup trop <3 (en plus c'est la mangaka de L'atelier des sorciers quoi ♥).
RépondreSupprimerJe te recommande de la lire, surtout qu'elle ne fait que trois tomes - le dernier est sorti récemment -. Parfait pour une lecture sans prise de tête :D
SupprimerJ'ai hâte de lire ce deuxième opus, par curiosité ^^
RépondreSupprimerTu auras bientôt droit au dernier tome ;)
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