19.10.19

[NOW PLAYING] The Legend of Zelda : Oracle of Seasons & Ages

Bonjour !

Le dernier Now Playing consacré aux jeux vidéo commence à dater (juillet pour être exacte), et je reviens aujourd’hui vers vous afin de consacrer un article sur DEUX jeux rétro, issues d’une de mes licences préférées : The Legend of Zelda. Ayant fini depuis peu mes parties, il est temps de vous parler d’Oracle of Seasons et Oracle of Ages.


Oracle of Seasons
" Link se réveille, complètement perdu, à côté d’une troupe de troubadours bons vivants. Parmi eux se trouve Din, une danseuse plutôt douée. Malheureusement, un être abominable nommé Onox capture la jeune femme et révèle ainsi sa véritable identité : elle est l’Oracle des Saisons. Sans elle, le printemps, l’été, l’automne et l’hiver se mélangent, changent sans cesse. L’équilibre est fragile, la région d’Holodrum bouleversée par ces incidents. Link va devoir réunir les huit essences de la nature pour espérer vaincre Onox dans son château, sauver l’Oracle et poursuivre son voyage. "

Oracle of Ages
" Link va cette fois-ci devoir sauver Nayru, l'Oracle du Temps. Cette dernière, vivant dans la contrée de Labrynna, a été capturée par Veran, une sorcière qui souhaite utiliser ses pouvoirs sur le temps pour retourner dans le passé et y obtenir le pouvoir. Pour ce faire, elle oblige la Reine Ambi à construire une tour géante qui lui permettra d’amasser suffisamment de ténèbres. Le seul moyen pour Link d'affronter Veran dans son repaire est de réunir les huit essences du temps éparpillée dans la région. En parallèle, l’ami de Nayru, Ralph, va lui aussi tenter de sauver celle qu’il aime. "

►► Scénario

Alors, ce sont deux jeux sortis en 2001 sur GameBoy Color, il est important de les remettre dans leur contexte. Si vous n’aimez pas le retro gaming, je ne pense pas que mon article sera passionnant. Et certains points sont « pardonnables ». C’est le cas pour l’histoire de ces deux opus.
Les résumés que j’ai concocté précédemment raconte tout ce qui se passe dans les jeux, et c'est tout. Il ne faut donc pas s’attendre à des retournements de situation, des personnages complexes, etc. Pourtant, je remarque qu’il y a plus de travail fourni sur l’intrigue d’Ages que sur celui de Seasons. La raison est simple : à Holodrum Link est plus que seul avant de sauver Din à la fin du jeu ; à Labrynna il va croiser à plusieurs reprises Ralph, Nayru revient assez vite de notre côté, la reine Ambi va avoir son rôle à jouer. Même Veran est plus fascinante à suivre qu’Onox. Je ne spoile pas le petit plot twist d’Ages qui renforce mon attachement pour un personnage, c’était un vrai plus que j’ai apprécié ! Du coup, c’est presque dommage pour Seasons, il manque de compagnons de route humain et d’interactions marquantes…

Il faut compter entre 13 et 16 heures pour terminer la quête principale de chaque jeu, la difficulté est parfois bien présente – surtout pour certains boss - ; la durée se prolonge bien plus pour les adeptes du 100 % !

Je ne peux évidemment pas passez à côté du point central de ces jeux : leur lien. Grâce à des secrets (codes à rentrer dans un menu spécifique) vous pouvez débloquer des bonus d'un jeu à l'autre, revoir certains personnages, lire des dialogues inédits et même lier le scénario pour vivre une vraie aventure complète et aboutie. En prime la princesse Zelda débarque dans la région et les sœurs Twinrova ont pour objectif de ressusciter un Seigneur des ténèbres bien connu de la saga. Je trouve l'idée vraiment génial, même si aujourd'hui ce n'est plus si extraordinaire que ça !


►► Graphismes / Musiques

Ce sont des jeux GBC. Alors évidemment que je ne vais pas cracher sur les musiques qui peuvent vriller les oreilles de quelques personnes – ce que je peux comprendre - . Perso j’ai toujours adoré les vieux jeux, avec des pixels bien présents et colorés, des musiques en 8-bit ou 16-bit. J’avais Seasons quand j’étais gamine et je me souviens avoir passé des heures dessus, même si je n’avais fait la moitié de l’aventure. La nostalgie parle donc un petit peu, mais du haut de mes 24 ans le plaisir est toujours présent à l’idée de me replonger dans cet univers, et d’aller jusqu’au bout ! Je compte laisser quelques screenshots sur l’article, juste pour que vous voyez le résultat. Je trouve que ça a du charme, je n’en demande pas plus !

Pour ce qui est de l’OST j’ai pas mal de préférences (surtout qu’il y a des thèmes emblématiques à mes yeux, celui de Nayru en tête de liste), alors comme d’habitude je vous laisse une petite sélection de mes préférées. Et lorsque j’ai pu, j’ai ajouté un cover/remix de la musique en question, comme ça pas d’agression acoustique !

Nayru’s Song (cover)
Fairies Woods
Symmetry Village – Past -
Zora Village (orchestra remix)

Overworld
Horon Village (celtic arrangement)
Dancing Dragon Dungeon (orchestral arrangement)
Skull Pirates (remix)


►► Gameplay

Il n’y a pas un seul Zelda qui se rate sur ce point. Même si on est sur la GBC je trouve les jeux amusants, divertissants, prenants. Il faut le prendre en main, accepter de mourir plusieurs fois dans les donjons pour se retaper tout le chemin et tuer les boss, chercher un peu partout dans la région LE personnage qui va te donner l’objet nécessaire à la suite de la quête, farmer les rubis, faire d’innombrables allers-retours. Une fois ceci acquis, les jeux sont funs, avec une bonne difficulté (mais pas trop), quoiqu’un peu rapide à terminer malgré tout.

Je parlais juste avant du lien que les deux jeux partage, mais ce qui fait aussi le charme de cet opus ce sont leur différence. Les mécaniques sont les mêmes (rubis en guise de monnaie, quarts de cœur à collecter, anneaux à équiper...), quelques objets aussi (l’éternel duo épée/bouclier, des poches à graine, des bombes...), mais la comparaison s’arrête ici. Les aventures de Link ne sont pas redondantes dans cet opus. Les objets de l’inventaire ne sont pas présents d’un jeu à l’autre, de ce fait les énigmes à résoudre dans les donjons vont devoir nécessiter un autre angle de réflexion : un grappin est remplacé par des gants magnétiques, un lance-pierre par un lance-graine qui tire en diagonale, etc. L’éternel problème est que je me suis retrouvée à appuyer toutes les trente secondes sur START pour changer mon équipement, puisqu’il n’y a que deux boutons d’action… Il n’y a pas que du bon dans les anciens jeux !

Par ailleurs les donjons sont dans l’ensemble sympathiques mais clairement pas mémorables, en plus d'être ternes. Je garde en tête deux donjons précis qui font vite perdre les nerfs : quand il s’agit de multitudes d’étages à parcourir ou de boutons à appuyer pour faire monter/descendre des plates-formes / le niveau de l’eau je me perds très vite. Et ce peu importe le jeu, carte ou non !

Ce que j’ai toujours apprécié dans ces opus depuis que je suis petite, c’est le système d’anneaux à équiper. Ils sont nombreux et confèrent des avantages plus ou moins chouettes, encore faut-il tomber sur les bons… Si on en trouve dans des coffres ou dans des graines à planter on peut très bien obtenir un anneau qui réduit de moitié les dégâts physiques comme on peut se retrouver avec un anneau qui te transformes en Like-Like. L’utilité de ce dernier reste encore à prouver, surtout après avoir payé 20 rubis pour le faire examiner et découvrir son pouvoir… Les collecter restent fun cela dit, en plus de prendre pas mal de temps.

Dans Ages, Link manipule le temps avec une harpe et trois chants à apprendre tout au long de l’aventure, dans Seasons Link contrôle… les saisons, évidemment. Je ne fais pas l’affront de vous dire combien il y en a à maîtriser en tout, mais cette fois-ci c’est avec une baguette que le héros se balade. J’aime la particularité de chacun, et même si je garde un certain attachement à Seasons j’ai préféré m’amuser avec le temps. Je trouve que les conséquences sont plus marquantes qu’un simple bouleversement de saison. Mais dans la vraie vie de la réalité véritable, je me sens quand même concernée par le réchauffement climatique hein.
Cela dit, peu importe la version, c’était génial de passer mon temps à changer les époques / les saisons pour trouver comment avancer dans l’aventure, rencontrer des personnages exclusifs au temps / à la météo, résoudre des énigmes, trouver des coffres cachés.

En corrigeant mon article je viens de me taper un énorme fou rire à cause de la tête de l'ours - à droite -. Mea culpa.

En conclusion j’ai vraiment adoré me (re)plonger dans l’univers de ces deux opus sur GBC, et je suis fière de les avoir terminés après plusieurs années. Ils ont des qualités et des défauts, c’est certain, mais ce sont des Zelda que j’ai toujours apprécié pour leur gameplay, leur accessibilité et l’histoire. 

Ils ne coûtent quasiment rien sur l’eshop de la 3DS alors si jamais ça vous tente n’hésitez pas, ils n’ont pas si mal vieilli que ça !

2 commentaires:

  1. Oh cet ours ! Juste inoubliable, on devrait en faire un meme... Il est MAGNIFIQUE ! Je l'ai gardé dans mes fichiers juste pour le fun !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'arnaque étant que l'ours n'est pas présent dans le jeu. Cette image est donc la seule preuve qu'il a existé dans cet univers. Mais oui, c'est carrément un meme en devenir !

      Supprimer

Un petit mot à me laisser ? Je serais ravie de vous lire 😊