3.9.20

Gentlemind, tome 1



Gentlemind, tome 1 - Juan Diaz Canales, Teresa Valero & Antonio Lapone
Editions Dargaud - 88 pages - 18€
2020

Ma note finale : 13/20

☆☆☆

« New-York, 1940.
Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d'un journal de charme quelque peu désuet : Gentlemind.
Combative, intelligente et audacieuse, elle s'improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d'en faire un magazine moderne. Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d'une société américaine en plein âge d'or mais résolument machiste...
Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin ! »

☆☆☆

Je tiens à remercier NetGalley France ainsi que les éditions Dargaud pour leur confiance !

J’étais curieuse de découvrir cette bande-dessinée sur fond de féminisme, de société machiste, de journalisme dans les années 40, et l’ambiance de la couverture m’a intrigué. Je ressors pourtant mitigée par ma lecture du premier tome.

La vie de Navit n’a pas été toujours rose : elle perd de vue son amant qui est parti en Europe pour la Guerre, se retrouve contraint d’épouser un homme plus âgé qu’elle n’aime pas, et comble du malheur lorsque ce dernier décède d’un arrêt cardiaque elle ne pourra pas toucher l’argent de son héritage. Pourtant, elle va quand même garder le magazine Gentlemind, afin d’en faire un journal moderne et audacieux. Le chemin ne sera pas facile, car la société dans laquelle Navit évolue est encore machiste, et l’équipe de Gentlemind est entièrement masculine. Sans oublier ses histoires de cœur, où elle est encore tourmentée entre son ancien amant et son avocat...

Ce premier tome est assez introductif : on nous présente les personnages principaux de l’histoire, leur vie au fil des années, l’évolution du magazine et du journalisme de l’époque, ce qui est intéressant sur le fond. J’ai pourtant eu du mal avec la forme du récit. Il y a trop d’ellipses, je n’ai pas eu le temps de m’attacher à Navit, à Waldo, aux autres journalistes de Gentlemind, au mystérieux écrivain ; je suis même passée à côté de leur tracas du quotidien et leurs inspirations. Les interactions entre eux ne m’ont pas non plus marqués, surtout quand les dialogues étaient autour du journalisme, et ce manque d’approfondissement est dommage car les thématiques abordées étaient susceptibles de me plaire !

J’ai cependant appréciée les dessins, simples dans les traits et les couleurs, avec un style rétro qui colle à l’époque et à l’ambiance. Là-dessus, rien à dire, j'adhère totalement !


En conclusion, je reste sur ma faim après ma lecture de ce premier tome aux thèmes intéressants mais qui manque de profondeur pour me satisfaire pleinement. Ce côté introductif m’a fait passer à côté des personnages, malgré que je sois curieuse de découvrir l’évolution de Navit et de son nouveau journal. Je ne dirai pas non à la lecture du tome suivant, histoire de mieux cerner les enjeux et d’avoir un avis plus poussé sur la série ! 

2 commentaires:

  1. J'avoue que j'étais également assez curieuse de cette BD, au vu des sujets... Mais, vu ton avis, je passe mon tour pour le moment. A voir si la suite vaut le coup :)

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    1. Il faut effectivement attendre la suite pour voir si l'histoire s'approfondit et gagne en émotions et en importance. Je reste confiante pour le prochain tome ;)

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